PSYCHOTRAUMATOLOGIE
 
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Troubles psy - Corinne VERA Psychanalyste Psychothérapeute Psychosomatologue & Psychotraumatologue EMDR Hypnose Avignon - Bollène & consultations en distanciel

Pourquoi consulter en psychotraumatologie ?

 

     

LE TRAUMATISME D’UN POINT DE VUE COGNITIF

 

Le mot « Trauma  » est issu d’une racine grecque signifiant « rupture de la continuité ».

C’est une rupture dans la vie, soudaine, imprévue, répétée ou isolée, violente, pouvant aller jusqu’au sentiment de mort et qui ouvre la brèche à une rupture dans le psychisme.

En d’autres termes c’est la rencontre avec le réel.

Les victimes sont dissociées de leurs émotions au moment de l’évènement et ces émotions risquent de se manifester ultérieurement sous la forme de syndrome post traumatique.

En général, il y a un choc (initial ou répété) avec un sentiment d’impuissance et/ou d’horreur. La durée et le degré d’exposition sont des critères aggravants.

Flash-back, cauchemars, perceptions rappelant l’évènement et autres réviviscences sont due à une surestimation du système sympathique due à une hypervigilence.

 

 

 

LES EVENEMENTS TRAUMATIQUES

 

La confrontation à la mort

Les menaces de mort

Une menace à son intégrité physique

Les blessures graves (accident, amputations, agressions, TS)

Violation de l’intimité (outrage à l’honneur, perte de biens personnels comme un cambriolage, home et car jacking, perte de biens dans le cadre d’un incendie de maison)

Outrage aux droits fondamentaux

Les violences physiques, morales

Les tortures, les génocides, les actes de terrorisme, attentats

Les catastrophes naturelles

Les accidents

 

Le traumatique n’est pas l’évènement en soi mais l’effet émotionnel de l’évènement.

 

Une séparation, la perte d’un être cher, un licenciement etc. peuvent être traumatiques

 

Les humiliations répétées entrent dans le champ traumatique !

 

 

QU’EST-CE QU’UNE VICTIME ?

On peut être acteur ou témoin d’un évènement traumatique, vécu ou raconté (exemple dans le cas transgénérationnel).

On parle de victimes directes (partenaire, parents et proches) et de victimes par ricochet (famille élargie, membre d’un groupe) 

 

 

LES TRACES D’APRES-COUP

Il faut voir les effets de répétition traumatique comme ayant un effet positif : grâce à cette récurrence, ils en deviendront visibles et analysables pour pouvoir les déceler et les retraiter.

 

 

LE REVE TRAUMATIQUE

La compulsion de répétition sera visible sur les rêves récurrents, traumatiques. Il s’agit de reviviscence mais aussi d’une tentative d’en venir à bout, inlassablement en échec.

 

 

LES COMORBIDITES

 

La symptomatologie traumatique est faite d’un large spectre, allant du trouble somatique aux troubles psychiques et cognitifs.

Troubles cognitifs

Troubles anxieux

Addictions

Troubles de la personnalité

Troubles somatiques

Troubles de l’alimentation

TS

Scarification

Passages à l’acte

Mal-être

etc

 

 

LE CONCEPT D’EFFROI

C’est le freezing du système sympatique.

 

 

LA DISSOCIATION

 

La dissociation est une expérience et un fonctionnement en lien avec la mémoire, la perception et l’identité.

C’est un fonctionnement qui n’est pas pathologique en soi lorsqu’elle est ponctuelle.

Qui n’a pas déjà eu le sentiment d’évasion, l’impression d’être là et pas là à la fois ? En conduisant, en lisant, parfois même en discutant avec d’autres personnes, nous pouvons nous éloigner d’une réalité.

On retrouve les états de dissociation dans les états modifiés de conscience comme les rêveries, les transes, l’hypnose, le travail intense.

Pathologiquement, c’est un mécanisme de défense mis en place par le cerveau en réaction à une émotion. Il s’agit d’une adaptation du cerveau en réaction défensive avec un évènement émotionnellement douloureux qui va altérer les perceptions. Notre corps met en place des défenses pour se protéger de cette émotion.

C’est un bien mais aussi un réel problème : en phase traumatique les victimes n’ont plus la possibilité de réagir c’est-à-dire de fuir. Le corps est « sidéré » c’est-à-dire mis à l’arrêt émotionnellement pour ne pas « disjoncter », en rapport avec la stratégie de survie de l’espèce humaine. La personne dissociée devient spectatrice d’elle-même, passive. La dissociation éloigne l’affect.

 

 

QU’EST-CE QU’UNE DECOMPENSATION ?

 

Une décompensation est une faille dans le mécanisme psychique de régulation.

Il s’agit d’une bascule de la névrose à la psychose et une atteinte au Moi.

 

Chacun de nous est susceptible de décompensation puisqu’il s’agit d’un mécanisme de défense aidant à supporter un stress ou un conflit.

 

 

LE TROUBLE DISSOCIATIF

 

Le trouble dissociatif est large : il va du mouvement de panique à la dépersonnification et à la déréalisation.

Il s’agit d’un trouble touchant l’identité touchant les fonctions de la mémoire, de la conscience, de la perception.

 

Amnésie dissociative (incapacité à se souvenir)

Fugue dissociative (non accès au souvenir temporaire)

Troubles dissociatifs (les émotions se détachent du Moi)

Dépersonnification (sentiment de perte de soi)

Déréalisation (altération de la réalité extérieure)

 

 

QUAND CONSULTER ?

 

Il est préférable de consulter au plus tôt après l’évènement traumatique pour éviter la mise en place de symptômes qui viendraient s’installer dans le temps.

Il est important d’éviter les dédoublements et les clivages supplémentaires.

 

  • Phase aigüe au moment de l’évènement traumatique : accélération du rythme cardiaque, activation neuromusculaire avec hypertonie musculaire, difficulté à se mouvoir, manifestations neuro végétatives
  • Immédiate (2 à 3 jours) : hypo réaction avec effroi, sidération, confusion, abattement, repli sur soi ou au contraire hyper réaction type expressions de colère phase d’épuisement avec apparition des symptômes et phase de récupération avec l’équilibre qui revient).

L’hyperactivation est considérée comme le meilleur indice prédictif du stress post traumatique

  • Post immédiate (quelques semaines après) : reviviscence sous forme de symptômes intrusifs, rumination, flash-back, cauchemars, troubles anxieux, comportement hétéro agressif, troubles du sommeil etc
  • A long terme (un mois après et se prolonge sur plusieurs mois voire années) : troubles anxieux, dépendances, troubles alimentaires, maladies psychosomatiques, conduites d’évitement

 

 

DROGUES ET TRAUMA

 

Le recours aux drogues ou à l’alcool peut s’installer pour réguler chimiquement des émotions hyperactivées…Derrière une addiction naissante peut se cacher un trauma

(exemple : boire après une rupture trop douloureuse pour noyer son chagrin ou pour ne plus entendre les critiques faites à son encontre)

Certaines drogues sont dissociatives et peuvent entrainer une déréalisation temporaire ou permanente.

Le sentiment de dépersonnification ou de déréalisation lors d’un bad trip ou d’une bouffée délirante peuvent engendrer un effet post traumatique, des crises d’angoisse voire un passage à l’acte et une TS.

 

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